Conques





Conques : doit son nom du latin «concha » par référence à l’emplacement géographique qui rappelle la forme d’une coquille. Situé sur la vallée du Dourdou, son origine remonte à l’époque de Charlemagne. Au XIIe siècle, Aimery Picau mentionne Conques come un « grand moment dans le pèlerinage vers Compostelle », les pèlerins venant vénérer les reliques de Ste Foy, martyre du IIIe siècle.

L’Abbatiale Sainte-Foy, vaisseau magnifique, tout de simplicité, d'harmonie et de verticalité, éclairé par une coupole et les vitraux créés par Pierre Soulages ( en 1994), rappelle les grandes églises romanes de la même époque : St Martin de Tours, St Martial de Limoges, St Sernin de Toulouse et St Jacques de Compostelle. Son tympan évoquant le Jugement dernier selon St Matthieu, est l’un des plus achevés de l’art roman en France ; au centre, le Christ en majesté, est le juge souverain ; sous ses pieds les morts ressuscitent ; Saint-Michel et Lucifer pèsent les âmes ; la jeune Sainte-Foy, en adoration, est représentée en haut à la droite du Christ ; l'ensemble comprend 124 personnages.

Sur le chemin vers le Sud, Noailhes, petit village Aveyronnais sur la via podiensis, possède une jolie chapelle Saint-Roch.

Au terme de l’étape, vous atteignez le bassin houiller de Decazeville par Firmi, Cransac et Aubin:
Cransac-les-eaux connaît son apogée à l'époque romaine pour les vertus de ses eaux, puis devient Cransac-les mines à l’époque industrielle ; une trentaine de puits de mine quadrillent le village, plus de 3000 ouvriers travaillent dans les mines avant de connaitre le déclin au milieu du XXe ; aujourd’hui, le thermalisme redonne vie à la ville. Tout près, domine le Puy du Volf, massif le plus important d'Europe d’où l’on extrayait la serpentine.




Conques Toulouse